, vol. 52, pp. 115–123, 2016.
Durant l’époque libyenne, l’Egypte se divisa en plusieurs principautés féodales plus ou moins subordonnées
au roi boubastite de la 22ème dynastie.1 Finalement, l’unité théorique de l’Egypte se rompit et
plusieurs dynasties parallèles comme la 22ème, la 23ème et la 24ème régnèrent dans le Delta.2 La zone où
prospérèrent les dynasties régionales des Libyens fut exclusivement en Basse Egypte (Tanis, Boubastis,
Héliopolis et Athribis). Les grandes constructions des rois libyens à Tanis en témoignent.3 On retrouve
également des monuments de l’époque libyenne en Haute Egypte.4 En revanche, les témoignages des
rois de cette époque provenant de la Moyenne Egypte sont rares. Or, le roi Osorkon III laissa beaucoup
de témoignages à Hermopolis comme sur le site du temple du Nouvel Empire.5
Lors d’une visite au magasin d’el-Ashmounein, je suis tombé sur une pièce étonnante. C’est un de
ces rares témoignages de l’époque libyenne, provenant de la région d’Hermopolis. Il s’agit d’une pièce
inscrite au nom d’un roi Sheshonq, retrouvée par S. Gabra6 à Tuna el- Gebel, selon le registre, en 1952,
sans plus de précision.